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Je m’appelle Katia Uwinkindi, j’ai 35 ans, je suis mariée et maman d’un petit garçon et d’une petite fille et de KAHU, ma marque (sourire).
J’ai eu l’idée de créer KAHU en 2019, mais à l’époque je ne savais pas coudre. Je me suis d’abord consacrée à l’apprentissage de la couture puis j’ai décidé de me lancer après mon congé maternité, en avril 2020.
Depuis 2021, je collabore avec l’atelier Mulieris, une association à but non lucratif qui a pour mission la réinsertion professionnelle à travers la couture.
Il m’a semblé essentiel de déléguer la production à un atelier à taille humaine, 20 à 30 personnes, qui partage les mêmes valeurs que moi et fait un travail artisanal de qualité, le tout de manière éthique et avec une vocation sociale.
Avant de collaborer avec eux, je faisais tout de A à Z et passais donc mes weekends à coudre ! Déléguer la production m’a permis de consacrer plus de temps à la création ; je m’occupe ainsi de la création des prototypes et l’atelier confectionne les précommandes reçues sur la boutique en ligne.
Je puise mon inspiration dans la vie quotidienne, mes souvenirs d’enfance en Afrique ou encore dans ma famille.
Elle peut également venir d’une couleur, d’une matière ou d’un motif de pagne, par exemple.
C’est un choix difficile [rires], mais j’opterais pour ma première collection de housses de coussins !
Elle symbolise des mois de travail et est le produit direct de soirées et de weekends passés à apprendre à coudre, puis à me perfectionner pour enfin pouvoir confectionner les premières commandes reçues.
C’était assez intense, j’ai beaucoup appris sur moi et c’est ce qui m’a permis d’être où j’en suis maintenant.
Je fonctionne beaucoup au coup de cœur. Quand j’ai une collection en tête, il y a toujours un fil rouge et une cohérence entre les pagnes que je choisis.
J’en ai beaucoup ! Je souhaiterais tout d’abord élargir la gamme à d’autres pièces de la maison, salle de bains, chambres, etc.
Ensuite, développer le BtoB car j’ai beaucoup aimé travailler sur la décoration de l’espace de coworking Samaya en Belgique.
En effet, à l’avenir, mon souhait serait de collaborer avec des restaurants, hôtels… Enfin, j’envisage aussi de faire plus de pop-ups avec d’autres créateurs, rencontrer les clients en personne et échanger. Puis à terme, ouvrir ma propre boutique.
Décoration & Arts d'Afrique
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